Adèle Cassigneul – Le texte Woolfien entre mots et images

Cet article analyse en quoi, dans l’œuvre de Virginia Woolf, le cinéma a contribué à nourrir une réflexion sur la création littéraire.

Adèle Cassigneul, « Dallying along the Way: Virginia Woolf at the Crossroads of Cinema and Literary Creation », Caliban, numéro 33.

Cet article est consultable en ligne: http://caliban.revues.org/85

Cet article analyse en quoi, dans l’œuvre de Virginia Woolf, le cinéma a contribué à nourrir une réflexion sur la création littéraire. Fortement lié à la modernité urbaine depuis ses origines, le cinéma offre de nouvelles visions et de nouveaux modes de pensées que Mrs Dalloway, roman péripatétique publié en 1925, semble avoir absorbés. Partant de l’article sur le septième art que l’écrivaine écrit en 1926, nous nous attacherons à voir en quoi la ville se fait le site de la création entre-deux (devenir deleuzien). A travers l’esprit aventurier de Peter Walsh, la flânerie londonienne donne à Woolf l’occasion de lier topographie urbaine et esthétique cinématographique (images-mouvement). Mettant l’accent sur la perception, l’observation et le rôle de l’imagination (phantasmagorie), nous verrons en quoi la plasticité du texte woolfien fait naître une œuvre innovante au carrefour des mots et des images, qui requiert un type de lecture imaginatif et créatif.

Le numéro 35 de la revue, consacré à la poésie moderniste, pourra également vous intéresser : http://caliban.revues.org/215