Anne-Marie Smith-Di Biasio – Un retour aux origines sensorielles et obsédantes de l’imaginaire Woolfien

"Anne‑Marie Smith signe avec 'Virginia Woolf, la hantise de l’écriture' un essai singulier, habité par l’esprit de l’œuvre, jamais extérieur à elle. Ici lire, traduire se confondent en une même « activité d’écoute », en « une activité fantasmatique de reconstruction » (p. 23). Aussi cet essai porte-t-il d’abord la trace d’une expérience existentielle, qui exige de son lecteur la même intensité de présence." (Anne-Laure Rigeade)

Anne-Marie SMITH-DI BIASIO, Virginia Woolf, la hantise de l’écriture

Paris : Indigo & Côté-femmes, mai 2010, 194p. ISBN 2-35260-067-7, 21 euros

 

 

La hantise de l’écriture propose un retour aux origines sensorielles et obsédantes de l’imaginaire Woolfien, un retour aux gestes, visages, voix recélés dans l’écriture, à sa mémoire de l’infantile. Ainsi s’agit-il dans cette attention portée sur les traits visibles et invisibles de l’écrit de lire et de traduire des tracés de la parole, du regard, du corps – d’entendre et de faire entendre rythme, mouvement, sonorité, image.

Compte-rendu de lecture (Anne-Laure Rigeade): « Lire, traduire Virginia Woolf »