Institut Catholique de Paris – Vendredi 25 octobre 2013

Comment définir les études Woolfiennes ? Comment est-ce qu’elles nous définissent ? Qui est cette Virginia Woolf qui revient sous nos plumes ? Qu’est-ce qui lui revient ? Il est proposé de réfléchir sur l’intérêt d’aborder Virginia Woolf depuis « l’étranger ».

OUTLANDING WOOLF

vendredi 25 octobre 2013, à l’Institut Catholique de Paris

Programme de la journée ici :  Outlanding Woolf

Texte de cadrage :

Comment définir les études Woolfiennes ? Comment est-ce qu’elles nous définissent ? Qui est cette Virginia Woolf qui revient sous nos plumes ? Qu’est-ce qui lui revient ?

Il est proposé de réfléchir sur l’intérêt d’aborder Virginia Woolf depuis « l’étranger », depuis l’étrangeté telle qu’elle nous la donne à entendre et à lire tant dans sa pensée sur la lecture et la traduction des littératures étrangères que dans sa (con)figuration romanesque de l’étrangeté, ainsi que dans son écoute de lectrice et d’écrivain de la langue anglaise dans toute son étrangeté native. Aborder Woolf depuis l’étranger serait aussi la lire par le prisme d’une autre langue, écriture, discipline, ou esthétique, depuis ces déplacements de genre et dislocations de lieu qui creusent déjà son écriture. Ce serait déceler la recherche d’appartenance et le mouvement qui la déplace, cette tension entre le désir d’ancrage dans une langue et terre d’origine et l’appel de l’étranger, ou du cosmopolitisme moderniste, qui informe sa construction d’un Common ground de la littérature. Ce serait s’adresser à la conscience woolfienne d’une notion d’Englishness immémoriale et infra-scripturale qui habite l’essai « Anon » et l’impossible imaginaire d’un originaire universel qui inspire « On Not Knowing Greek ». Aussi se propose-t-on de réfléchir à la question des survivances woolfiennes, et de leur vie en terre étrangère.

English version here: Outlanding Woolf – CFP